L'oeuf de Saint Georges

Où William D'Arcourt 

semble méditer sur le sens du libre-arbitre


Nous retrouvons William D'Arcourt au petit matin. Il fixe d'un oeil soupçonneux un vieux bâton noueux posé en travers de la table à côté des oeufs à la coque et des rognons à la moutarde préparés par Mrs Dhuson. Sa main gauche tapote nerveusement le dernier exemplaire du Times. Un question profonde agîte son esprit troublé : ce bâton valait-il les cinquante livres qu'il a payées... Etait-il bien nécessaire d'acheter une fortune ce bout de bois noueux dans un village perdu de la périphérie londonienne ? Il y avait-il une quelconque forme d'utilité à apprendre laborieusement ces formules dans ce jargon incompréhensible ? Tout ceci avait-il la moindre efficacité où n'était-ce qu'un attrappe nigaud, puisque, finalement, on a réglé le problème à grand coup de dynamite ? 
William préfère se resservir un whisky en espérant que personne ne viendra leur demander des comptes pour la destruction d'une bonne portion des égoûts londoniens. Cela risquerait d'être difficile à expliquer...

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