L'oeuf de Saint Georges

Où William D'Arcourt 

semble méditer sur le sens du libre-arbitre


Nous retrouvons William D'Arcourt au petit matin. Il fixe d'un oeil soupçonneux un vieux bâton noueux posé en travers de la table à côté des oeufs à la coque et des rognons à la moutarde préparés par Mrs Dhuson. Sa main gauche tapote nerveusement le dernier exemplaire du Times. Un question profonde agîte son esprit troublé : ce bâton valait-il les cinquante livres qu'il a payées... Etait-il bien nécessaire d'acheter une fortune ce bout de bois noueux dans un village perdu de la périphérie londonienne ? Il y avait-il une quelconque forme d'utilité à apprendre laborieusement ces formules dans ce jargon incompréhensible ? Tout ceci avait-il la moindre efficacité où n'était-ce qu'un attrappe nigaud, puisque, finalement, on a réglé le problème à grand coup de dynamite ? 
William préfère se resservir un whisky en espérant que personne ne viendra leur demander des comptes pour la destruction d'une bonne portion des égoûts londoniens. Cela risquerait d'être difficile à expliquer...

L'Agence Fog & Poulpe : Mystery is back


Au 122 Baker Street


Il n'est pas rare qu'en rentrant tard dans votre petite agence du 122a Baker Street vous soyez interpelés par votre logeuse, Mrs Dhuson, qui décidément n'a jamais abrité de locataires aussi négligeants. Plus d'une fois elle a menacé de mettre à la porte votre petite Agence Fog & Poulpe, mais, sans que vous sachiez vraiment pourquoi, elle n'est jamais passé à l'acte. Peut-être craint-elle de se retrouver avec le fou du 221 comme locataire...



Les meneurs de jeu...

- Annonce parue dans le Times
 à la demande du Marquis de Kingsbury -



Lors de la première et unique représentation de la pièce Carcossa, il semble que j'aie été l'auteur de violence à l'égard d'un homme portant des lunettes et une barbiche à la sortie du théâtre. Merci à l'homme qui se reconnaitra de prendre contact avec le journal afin de l'indemniser pour les dégats causés.